Mai Ball est une série en seize tomes publiée au Japon aux éditions Hakusensha. Mai Miyano est tombée amoureuse de son voisin Kunimitsu Hasuga. Ce n'est pas étonnant, car ils sont amis depuis leur plus tendre enfance et elle l'a aidé à réaliser son plus grand souhait, devenir un vrai footballeur. Mai elle-même est devenue une assez bonne joueuse et sa vie scolaire paisible va bientôt de se terminer avec l'irruption de Reika Hakurai qui a fondé un club de football féminin. Mai ne soupçonne rien de sa nouvelle rivale et est d'autant plus choquée qu'elle la provoque en duel. Mai ne veut pas accepter, mais Kunimitsu croit en elle et elle relève donc le défi. Après que Mai ait passé le test, elle encourage Kunimitsu à rejoindre les filles du FC. Au début, les autres filles qui ont toutes aussi réussi le test de Reika, semblent plutôt effrayantes pour Mai. Tous ses doutes s'évanouissent lorsqu'elle apprend que son ami d'enfance et amour secret a accepté de devenir l'entraîneur du club.

Les as de Kuryuin, Amane et Mirai (adeptes de foot de rue), jouent offensivement et mettent le Kijiyama-Nord en difficulté lors des demi-finales du tournoi qualificatif régional. Ses joueuses n'arrivent pas à trouver le bon rythme et la première mi-temps se termine avec deux points de retard. Maintenant la contre-attaque commence avec l'arrivée sur le terrain de Reika en deuxième mi-temps. Les filles vont devoir tout donner pour espérer renverser la vapeur et surpasser leurs rivales. L'entraîneur Kunimitsu a bien sur fait le choix d'aligner Mai afin de tenter de contrer la puissante Mirai, tandis que stopper la progression d'Amane s'annonce plus délicat, la jeune femme n'hésitant pas à provoquer des fautes dès qu'une adversaire s'approche de trop près. Si la défense est hésitante, reste à compter sur les réflexes de la gardienne Rinka. Pas de doute, tout le monde se donne à fond, quitte à y laisser sa santé (surtout la frêle Kijikata) ou prendre l'adversaire à son propre jeu et donc ne pas pratiquer toujours un beau football. Bien sur, les dernières pages vont efficacement relancer la rencontre et nous laisser sur un cliffhanger éprouvant. Sora Inoue a un très beau style de dessin, ce qui est merveilleux pour un tel manga. Bien que l'accent soit souvent déplacé du football vers le ecchi, personne ne s'attendait à autre chose de ce titre. Grâce à la généreuse distribution des planches, Sora Inoue parvient à convaincre surtout visuellement. Il y a encore un manga "4 koma" (en quatre cases) assez amusant, dont la présence fait très nettement redescendre la tension.