Kaijin Reijoh est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu quatre tomes à ce jour aux éditions Square Enix au Japon. Depuis le premier jour, Asuma Sûdo, élève du lycée de Myodo, réprime ses sentiments érotiques envers ses camarades de classe afin de ne pas attirer le soi-disant «Ero Phantom» qui, selon la rumeur, traque les couloirs et les salles de classe. Puis un jour, une nouvelle étudiante transférée arrive et est placée sous sa garde. C'est le début des ennuis ... ou d'un rêve pour lui.

Tous les éléments du shonen sont regroupés dans ce manga : jolies filles, garçon pervers et monstre assoiffés de chair fraîche. On suit le jeune Asuma, lycéen tranquille, qui vit dans un monde où les monstres existent. Mais ce dernier n'en a jamais vu et croit à une légende urbaine. Obsédé par les filles depuis son plus jeune âge, il tombe amoureux d'une mystérieuse adolescente, Innami, qui étudie dans une école un peu particulière. Un jour alors qu'il croit ne jamais pouvoir l'approcher, il reçoit une lettre lui expliquant qu'il va intégrer son école. Le destin est en sa faveur. Mais le pauvre Asuma n'est pas au bout de ses peines. Alors qu'il croit être dans une école pour filles des plus banales, il va découvrir que ce n'est qu'une façade. Ce lycée est en faite une organisation secrète qui à pour but de tuer les mystérieux monstres qu'il n'a jamais vu. Il est alors propulsé au poste de garde fou pour ses jeunes filles, qui mettent leur vie en danger afin de sauver leur pays. Ce premier tome était, déjà assez volumineux et vraiment surprenant. Kaijin Reijoh est présenté comme un shonen du genre aventure/fantastique, mais finalement le manga tient pratiquement du genre ecchi et seinen car il est assez violent et il y a pas mal d'images un peu hot (pas non plus au même niveau d'un hentai). C'est un manga écrit et dessiné par Tetsuya Tashiro (celui qui a dessiné Red Eyes Sword Akame Ha Kill). Sur le plan des dessins, le rendu est globalement efficace, avec un grand dynamisme des scènes, mais quelques approximations demeurent parfois au niveau des personnages.