Résumé : Le grand retour de Daniel Goossens, 7 ans après Combats. Robert Cognard, humoriste lessivé, voit sa vie basculer. Son histoire, faite de destins brisés et de silences, le rattrape alors qu'il n'a plus de gag pour se défendre. Un thriller à couper le souffle, mené tambour battant sur les chapeaux de roues par le maître incontesté du genre. Mais dans quel but ?

Un album plein d'humour absurde basé sur des vérités profondes sur la condition humaine, de gags visuels et de personnages incroyablement expressifs, de références à la culture pop à profusion, et un style de dessin caractéristique, un trait anarchique et tellement expressif qui correspond parfaitement à ses histoires anarchiques et révolutionnaires. Vous ne pouvez pas ignorer Goossens : il est un vrai maître dans l'art de retirer la chaise juste au moment où vous pensez être confortablement installé, avec une drôle de BD et un verre de vin. Alors, de quoi s'agit-il ? Robert Cognard est en panne d’humour. Son ancienne gloire ne lui sert plus à rien - son boss lui offre la liberté, sa maîtresse aussi; de pire en pire, une mauvaise blague l’envoie tout droit dans un camp de rééducation… Y-a-t’il de limite à la création ? C’est quoi, l’humour, si on ne peut plus vexer personne ? Vaut-il la peine de vivre dans un monde ou “on peut rire de tout, mais pas de n'importe qui” ? “Est-il mieux d'être un petit artiste médiocre avec un immense public ou un immense artiste avec un petit public médiocre ?” Questions existentielles, grosses punaises pour culs bourgeois, deuxième, troisième, n-ième degré, et figurants célèbres (Marilyn Monroe, Corto Maltese, Van Gogh, Tintin, Hitler etc.) - voici la recette infaillible de l’humour selon Goossens. Pour ceux qui tomberont sous le charme de monsieur Goossens après la lecture de cet album, “Georges et Louis” est encore plus génial.