Larry Laffer n'est plus! Il a été remplacé par son neveu, Larry Lovage. Et pourquoi donc ? Sans doute un prétexte pour le scénario. En effet Larry Jr est un étudiant qui devra séduire les femmes de l'université. Bon évidemment, Larry Jr est aussi maladroit que son Oncle et il ne sera pas facile d'arriver à vos fins et de gagner Swingles, la fameuse émission de TV dédiée aux rencontres.

Quid du gameplay ?

Outre le passage en 3D temps réel, il n'y a pas vraiment d'aventure décrite dans ce titre. Non le seul but est de séduire la gent féminine via des mini jeux, très différents d'un Mario Party. On comprend aisément le 18 + indiqué sur le packaging après avoir attaqué une partie. Des mini jeux où il faut guider des spermatozoïdes, à la phase de danse indigne d'un DDR, des poitrines à gogo, des sous-vêtements incessants, il n'y a qu'un prétexte : séduire. Quelque soit le jeu que vous effectuerez, toute action déclenchera un dialogue de Larry. Une barre de réussite se remplira à chaque sourire vert et une fois la barre pleine, c'est le jack-pot. Mais les séquences de transition en vidéo sont assez médiocres. Le MPEG 1 est encore utilisé de nos jours ?

Larry Party

Cette succession de mini jeux décevra certainement les amateurs de la série, l'intérêt étant peu présent qui plus est, mais les dialogues sont toujours aussi drôles, et parfois aussi très graveleux. 90.000 mots ont été intégrés et inutile de vous dire que le niveau ne vole pas très haut.

Graphiquement le jeu est correct et possède un cachet comique intéressant mais tout juste pour un titre PC. Au moins il ne réclamera pas une configuration gourmande. L'animation est elle d'un niveau similaire, et il faut vraiment aller voir du côté de l'aspect sonore pour trouver le gros point fort du titre avec des musiques toujours bien choisies et collant bien à l'ambiance.

La maniabilité est assez aisée, vu le peu d'action à effectuer et le jeu reste assez facile mais plutôt long à terminer. Par contre une fois fini, le jeu ne ressortira pas du placard c'est certain. Ce n'est pas un titre très convivial. Disons qu'on se force à faire les mini jeux car on sait ce qu'ils vont apporter, mais sans cet argument, l'intérêt serait vite limité.