Scénario : Stephen Desberg
Dessin : Bernard Vrancken
Couleurs : Henri Reculé
D'inspecteur des impôts à sénateur, c'est une étape logique pour Larry B. Max quitte à être la cible d'allégations désagréables. Il a maintenant quarante ans, deux enfants et est marié à Diane. En tant que successeur du sénateur Beasley, qu'il est accusé d'avoir conduit au suicide pour prendre sa place, il se déplace maintenant dans les cercles politiques de Washington. Ce que le scénariste Stephen Desberg veut réaliser avec ce changement de carrière, n'est pas tout à fait clair pour nous après avoir lu cet album. Larry est accusé de meurtre et deux femmes portent plainte (Lorna et Jetta, ex-maîtresses ?) pour des agissements commis au temps de l'IRS. Lorsqu'une photo de lui avec une femme assassinée apparaît, en l'occurence Lorna, les problèmes ne font qu'empirer. Les nouveaux tueurs en service s'appellent Westin et Belinda et la raison pour laquelle ils travaillent pour le redouté Johnny sera expliquée dans le prochain album.
Voilà assez de points de départ pour la deuxième partie du scénario donc. Pourtant, nous pensons que c'est dommage que Stephane Desberg semble avoir dit au revoir aux diptyques d'aventure et d'action plus solides des dix premières parties de la série. A cette époque, les dessins étaient également meilleurs, Bernard Vrancken n'était pas encore passé par une phase Photoshop et les crayonnés n'avaient pas été réalisés par Henri Reculé. La raison en est peut-être la tonalité totalement différente du dessinateur, mais nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’un progrès. Parfois les dessins sont carrément bâclés comme Larry en haut à droite de la page cinq. Le plus beau dessin est sans aucun doute la couverture. Il est dommage que Vrancken ne montre pas ses qualités graphiques de façon optimale. Espérons qu'il restera à bord, mais à condition que ses dessins remontent à un niveau supérieur. Maintenant, il semble moins inspiré.
VERDICT
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Dans « La chute des anges » nous quittons un peu les magouilles financières pour nous retrouver dans les intrigues politiques. Cela donne un nouveau élan à la série. On découvre un Larry B. Max différent, plus personnel. Cependant, tout n'est pas sans défaut non plus ....