Dark Tales : Le Corbeau par Edgar Allan Poe est un jeu d'observation simple, et qui marie un scénario mystérieux à des puzzles à énigmes pour une aventure accessible à tous. Signé ERS Games Studio, le jeu se base sur une nouvelle d'Edgar Allan Poe. Un archéologue de renom est retrouvé mort et tout indique qu'il s'agit d'un suicide. Pourtant, votre mystérieux client pense qu'il n'en est rien et que malgré les amours contrariées du scientifique pour sa chère Lénore, la victime n'aurait jamais pu commettre un tel acte. Le détective Dupin a une nouvelle fois été mandaté pour mener une enquête qui fera la lumière sur la sombre Société des Corbeaux. Vous ne pourrez faire confiance à personne. Comme à l'accoutumée, vous devrez passer au peigne fin des décors fouillis, mettra à jour des indices et trouver des objets en tout genre. Chaque lieu visité pourra, au premier abord, paraître assez commun. Mais le job d’un fin limier est de regarder au-delà des apparences. Toutefois, les séquences de recherche d'objets cachés sont plutôt rares cette fois, cet opus privilégiant les énigmes. Par ailleurs, vous disposez d'un appareil photo qui vous aidera à collecter des renseignements (nous sommes à la fin du XIXème siècle, ce n'est pas "Les Experts" non plus).

L'histoire se développera au fil d'enquêtes se déroulant sur différents lieux et révélant des indices cachés ou des objets, notamment des cartes à collectionner des précédents opus de Dark Tales. Plus loin dans l'aventure, il sera possible d'utiliser des outils pour débloquer divers défis. Néanmoins, on ne peut pas dire que Dark Tales 10 offre un défi très important. Beaucoup d'indices sont formulés dans le jeu, et aucune réelle liberté n'est présente (la progression est très linéaire). Comptez environ sept heures de jeux pour le terminer, niveau supplémentaire compris. La réalisation technique du jeu se montre assez soignée, avec des graphismes convaincants, et des environnements très variés. Les décors sont assez sombres mais très bien dessinés, les couleurs sont évidemment assorties donnant de la profondeur aux diverses scènes du jeu. Le plus déconcertant demeure l'inventaire, les objets n'étant pas alignés dans un bandeau en bas de l'écran, mais dans des cercles, mais on s'y habitue finalement assez rapidement. Une carte permet de se déplacer rapidement d'un lieu à l'autre, une chance tant les allers-retours s'avèrent nombreux.