Les trois filles évoluent à nouveau chacune de leur côté, puisque les événements décrits dans ce volume se déroulent seulement quelques semaines après le tome 6. Vicky s'est amourachée de James, un jeune homme promis au plus bel avenir, et pour la première fois, ses parents la préfèrent à sa grand sœur Rebecca. Le barbecue de fin d'été sera l'occasion de réunir les familles et voisins au grand complet, et pourtant rien jamais évident simple dans cette série. Les parents de Vicky ont d'importants problèmes de couples, tandis que Mégane, la sœur de James, ne semble pas insensible à son charme. De son côté, Jenny a toujours autant de succès et sort avec deux garçons simultanément : Tout d'abord le musculeux mais limité Jean-Franky, sorte de toy boy grandeur nature, et Hugo, son ami en léger sur-poids, toujours très attentif aux désirs de sa belle mais qui refuse néanmoins de jouer les bouches-trous. Et Karine dans tout cela ? Toujours en look gothique chic, Karine continue de s'affirmer, et constitue l'un des pivots centraux du groupe de musique d'Albin. Alors qu'un label s'intéresse enfin à eux, Albin est en pleine dépression depuis les événements tragiques qui se sont déroulés il y a seulement quelques semaines. Ce dernier a totalement changé de look et délaisse de plus en plus Karine. Cette dernière découvrira rapidement les réelles raisons de ce changement d'apparence ...

Ce nouveau album des Nombrils sera également l'occasion de découvrir une importante galaxie de personnages secondaires, Les parents de Vicky donc, mais aussi ceux de Karine (beaucoup trop normaux pour ne pas être louches), ou bien la mère de Jenny qui a enfin arrêté de boire et qui a un nouvel amant (son identité provoquera un choc pour les Nombrils). Cette comédie québécoise (mais intégralement en français littéral) nous permet de suivre les tribulations de trois jeunes filles à la vie pas si rangée qu'elles ne le pensaient, sans compter que de nombreux thèmes sont abordés (le racisme, l'homosexualité, la drogue, l'alcoolisme, etc). Le scénario est guidé par des dialogues savoureux, tandis que les dessins présentent une rondeur propre au journal de Spirou, de jolis couleurs, et un trait résolument moderne.