Guitariste émérite, Ricki Rendazzo (Meryl Streep), de son frère nom Linda Brummell, a tout quitté (mari, enfants et vie douillette) afin de réaliser ses rêves de gloire dans le milieu de rock. Des décennies plus tard, elle tente de joindre les deux bouts en travaillant comme caissière, le jour, et en chantant dans le bar de son quartier, la nuit. Elle a une peur bleue de s’engager avec Greg (Rick Springfield), membre de son groupe, pourtant fou amoureux d’elle. Un soir, Ricki reçoit un appel de son ex mari, Peter (Kevin Kline) qui l'informe que leur fille Julie (Mamie Gummer, la véritable fille de Meryl Streep) a tenté de se suicider après l'échec de son mariage, Ricki vole à son secours. Mais les retrouvailles sont difficiles après tant d'années d'absence, tant pour Julie que pour ses deux frères, Adam (Nick Westrate) et Josh (Sebastian Stan). Toute sa famille lui reproche de les avoir abandonnés pour aller poursuivre un rêve qui ne s’est jamais matérialisé. D'autant que Peter a refait sa vie avec Maureen (Audra McDonald) ...

Écrit par Diablo Cody (Juno, Jennifer's Body), le scénario de Ricki and the Flash ne parvient jamais à donner de la substance à ses personnages pourtant riches de potentiel. L'intrigue est jonchée d'une série de stéréotypes brossés à grands traits, qui manque généralement de subtilité. Mais Meryl Streep crève l'écran et se révèle particulièrement à l'aise dans son rôle de rockeuse. On peut même dire qu'elle porte le film sur ses épaules. Sans sa présence, le spectacle aurait été beaucoup moins divertissant.