Un retour inattendu.

Dans Super Bomberman R, vous bénéficiez de deux modes principaux : Vs Battle propose à la fois des options multijoueurs locales et en ligne, tandis que Story vous permet de parcourir le récit du jeu et cinquante niveaux disponibles. Des actes ignobles sont évidemment à l'œuvre et l'empereur Buggler, un imbécile avec un rire de maniaque, et ses cinq bombardiers diaboliques sont les coupables. L'histoire commence sur Planet Bomber et vous présente les huit robots Bomberman Bros qui vivent tous ensemble et affichent la plupart des stéréotypes de personnalité auxquels on peut s'attendre d'une sitcom familiale. Si vous avez déjà joué à un jeu Bomberman, vous savez à quoi vous attendre. Déplacez-vous dans le niveau, démolissez des murs et tuez des ennemis. Selon les circonstances, les niveaux vous demanderont de vider la carte des méchants ou d'actionner quelques interrupteurs. Les niveaux de difficulté débutant, vétéran et expert modifient le nombre de vies alloué au départ ainsi que le défi que vous allez rencontrer face à des ennemis et des boss ordinaires. Vous pouvez également jouer en mode Story en coopératif local.

Depuis la sortie initiale sur Nintendo Switch, Super Bomberman R a reçu quelques mises à jour de contenu. Il est ainsi possible de jouer au mode Grand Prix qui consiste en deux équipes (1, 2 ou 3 joueurs) qui s'affrontent pour récupérer des points, mais également à deux variantes, à savoir Cristal (le gain ou la perte de cristaux donne ou prend des points à chaque équipe) et le Bomberman Simple (l'équipe ayant obtenu le plus de points gagne la manche). Le mode Grand Prix introduit également de nouveaux personnages ayant des pouvoirs spéciaux selon trois compétences (vitesse, attaque ou soutien). Ces protagonistes sont issus de licences Konami, notamment Solid Snake (Metal Gear), Bill (Contra), Goemon ou encore Simon Belmont (Castlevania). Sur Switch, on retrouve même un personnage exclusif, à savoir Max.

Une réalisation honorable.

D'un point de vue technique, Super Bomberman R affiche un graphisme somme toute assez correct. Les décors s'avèrent colorés, le character design reprend les fondamentaux de la série et les différentes planètes visitées permettent de renouveler quelque peu les environnements. Que ce soit avec le stick analogique ou les boutons directionnels, le jeu offre des contrôles précis, et le point de vue isométrique permet une lecture claire et facile à comprendre de l'action, que ce soit à la télévision ou sur l'écran de la Nintendo Switch en mode tablette ou nomade. Vous avez également la possibilité d'utiliser des caméras dynamiques ou fixes, selon vos préférences. Comme toujours, le fait d'introduire d'autres joueurs dans la bataille peut rendre les choses très chaotiques mais c'est en multijoueur où le jeu brille bien sûr, au moins dans les matchs locaux, et c'est le Bomberman que vous connaissez et que vous aimez.

Il est possible de jouer à quatre autour d'une même console et jusqu'à huit en ligne (ou en local, une Switch par participant). Dans ce dernier, du lag se fait encore sentir (moins que l'an passé) et les serveurs s'avèrent encore assez fréquentés à l'heure actuelle. Les niveaux de difficulté plus élevés présentent une quantité déconcertante de défis, et les combats contre les boss en particulier peuvent être amusants. Les bombardiers Dastardly eux-mêmes peuvent être difficiles, car ils sont clairement programmés pour rester à l'écart avec une vitesse surnaturelle, mais si vous avez ramassé suffisamment de power-ups, il est généralement assez facile de les coincer dans un coin. Leurs formes secondaires sont les points culminants du mode histoire, et même si ce n’est rien, il peut être amusant de les supprimer. La bande son est quant à elle plutôt rythmée.