Un retour attnedu.

Développé par Runic Games, Torchlight II propose cette fois quatre niveaux de difficulté (Casual, Normal, Vétéran, Elite). La première étape de l'aventure consiste à créer son avatar et son animal de compagnie. Quatre classes sont désormais accessibles : Devenez Outlander (spécialiste des fusils), Berserker (adepte du combat au corps-à-corps), Ingénieur (capable de d'utiliser divers objets) ou Embermage (le magicien). Pas de surprise du côté de l'univers, le scénario de ce hack'n slash vous entraîne dans un traditionnel monde d'héroic fantasy, où il va falloir rosser un ignoble Alchimiste, et comme d'habitude les ennemis rencontrés sont toujours aussi sympathiques avec des squelettes, araignées et autres joyeusetés. Tout un programme avec une pléthore de méchants et une difficulté qui croît assez rapidement. Notez cependant que Torchlight II n'est accessible qu'en langue anglaise pour le moment. Bonne nouvelle, il est désormais possible de visiter des environnements extérieurs, le jeu ne se bornant plus aux mines qui abritent les ruines de civilisations corrompues par l'Embre. Autre nouveauté et non des moindres, le jeu comporte un mode multijoueurs (à six en coopération), mais pas de PvP.

Le jeu exige une certaine finesse dans les affrontements, fait assez rare dans le genre. Même si les attaques des monstres sont limitées, ils disposent d'une certaine résistance aux coups, ce qui oblige à faire preuve de patience pour s'en débarrasser. Mieux vaut donc s'attaquer à une seule cible sous peine d'être rapidement débordé. Quant à l'évolution de votre avatar, elle reste très encadrée. Plutôt réussi techniquement parlant, Torchlight II arbore une réalisation en 3D de qualité, délivrant de jolis graphismes, malgré quelques ralentissements de temps à autre. Facile d'accès, le jeu profite d'une jouabilité efficace et d'une durée de vie à la hauteur (une douzaine d'heures environ), surtout qu'on retrouve un donjon infini (débloqué en fin d'aventure) et bien sur un New Game +.  La bande son enfin, est assez réussie avec des musiques toujours adaptées à la situation, signés Matt Uelmen (Diablo).