Résumé : Bastien Vivès nous livre son premier thriller. Quand Jimmy, un jeune gendarme, rencontre Vincent, un peintre qui vient de perde sa femme dans un attentat, il décide de les prendre, sa fille Lisa et lui, sous son aile. Mais peut-on sauver les gens malgré eux ? Et dans quelle mesure est-il forcément juste de vouloir jouer les justiciers ? Dans ce polar contemporain, Bastien Vivès et Martin Quenehen dressent le portrait de personnages déboussolés qui cherchent à donner un sens à leur existence dans une France traumatisée, à la fois paranoïaque et divisée.

Quatorze Juillet nous livre un récit dans un climat post attaque terroriste. Angoisse, méfiance, amalgames , intolérance et racisme sont de la partie ! Au cœur de l’intrigue, un homme qui croisera la route d’un père et sa fille à fleur de peau tout comme lui. Des sensations de lecture qui évoquent sans nul doute "Une Sœur", le graphisme qu’on lui connaît ici nous happe dans l’intrigue,  les protagonistes apparaissent touchants et émouvants. Mais l'émotion passe aussi par une certaine violence muette mais perceptible. Vous l’aurez compris, nous nous sommes laissé emportée de page en page ... jusqu’au dénouement qui nous a laissé sans voix ... quelle frustration. Nous n'en dirons pas plus pour éviter les spoilers.  Effectivement par rapport à ce qu'on connaît de Vivès, le terme polar peut-être approprié, cependant nous ne l'aurions pas forcément présenté de la sorte et c’est peut-être cela qui fait que cet épilogue n’est pas à la hauteur de nos attentes.