Carrie Bradshaw (Sarah Jessica Parker) s'est engagée avec Franklyn (Ivan Hernandez), mais elle n'est pas vraiment prête à s'engager davantage. Finalement, quelqu'un de son passé refait surface, ce qui change encore la donne. Il en va de même pour Che Diaz (Sara Ramirez) et Miranda Hobbes (Cynthia Nixon), qui vivent à Los Angeles, mais voient déjà des nuages noirs s'amonceler sur leur relation. Charlotte York-Goldenblatt (Kristin Davis) constate de plus en plus qu'elle s'est en fait perdue. Si vous avez lu la critique de la première saison, vous aurez remarqué que nous n'étions pas particulièrement enthousiastes à l'égard de « And Just Like That... », car nous avions toujours l'impression que l'on voulait injecter trop de nouveautés dans une série ou un modèle d'une série qui marchait bien et qui était populaire à l'époque, mais qui n'était pas du tout conçue pour cela. La finale de la saison 1 a certes soulevé quelques questions qui auraient mérité des réponses, mais la plupart d'entre elles étaient prévisibles et nous aurions pu en rester là mais ce n'est pas le cas. Nous n'étions pas non plus enthousiaste lorsqu'il a été dit que Sara Ramirez ferait toujours partie du casting. Cela signifiait bien sûr que l'on allait subir la relation - ou quoi que ce soit d'autre - au final. Cela peut paraître un peu méchant et Cynthia Nixon a clairement exprimé son mécontentement après la première saison à propos des réactions des fans, mais on a simplement poussé Miranda dans une direction qui ne  plaisait déjà pas beaucoup dans la première saison de « And Just Like That... » et dans laquelle nous n'avons jamais vu le personnage de « Sex and the City ». Mais même dans cette deuxième saison, nous avons souvent eu l'impression qu'on ne savait pas encore où Miranda voulait aller. C'est ainsi que sa dispute avec Steve Brady (David Eigenberg) apparaît totalement déplacée, car ils se contredisaient tellement. Du point de vue de l'amour, c'était tout simplement stupide pour Miranda presque jusqu'à la fin, alors que les choses allaient mieux sur le plan professionnel et nous avions l'impression qu'elle s'épanouissait vraiment, c'est pourquoi la troisième saison sera peut être vraiment sur la bonne voie, celle qui permet de savoir où l'on veut vraiment aller. Du moins, cela concerne les trois personnages originaux, que l'on connaît justement déjà de « Sex and the City » et que l'on aime en partie.

Charlotte a toujours été une épée à double tranchant. Elle était trop timide, prudente et réservée, ce qui faisait naturellement un super contraste avec les trois autres. Nous avons bien aimé son évolution au cours de cette saison. Elle est toujours la mère surprotectrice, ce qui a particulièrement agacée dans le sixième épisode, même si cela fait naturellement partie de Charlotte. Mais déjà à ce moment-là, on pouvait voir qu'elle n'était en fait là que pour ses enfants et que le message de Mark Kasabian (Victor Garber) n'était pas encore vraiment passé, à savoir qu'elle devrait retourner travailler dans une galerie - dans une de ses galeries. Nous avons en effet trouvé la conversation du quatrième épisode plutôt bonne et que le lien avec Lisa Todd Wexley (Nicole Ari Parker) était bien fait, car c'est déjà grâce à elle que Charlotte a pu prouver son bon œil dans la première saison, ce qui contraste avec la réaction de Harry Goldenblatt (Evan Handler). En revanche, Charlotte s'est incroyablement bien défendue, et Kristin Davis n'a pas été élue Performer of the Week par TVLine pour rien dans cette histoire. Cependant, la manière dont Rock Goldenblatt (Alexa Swinton) a continué à gérer son identité et la manière dont elle a évolué grâce à cela a été quelque peu négligée. C'est ce que l'on préfère chez Che, même si cela a été présenté de manière plutôt négative par rapport à la relation avec Miranda et que nous avons eu d'autant plus l'impression que ce n'était qu'un petit échantillon pour Miranda. Même chose avec Nya Wallace (Karen Pittman) d'ailleurs. Cependant, il faut dire que cette fois-ci, les 'nouveaux' personnages ont été mieux intégrés aux 'anciens', même s'il y a encore de la marge et qu'il peut se passer encore plus de choses sur le plan thématique, au lieu de simplement aborder certaines choses et c'est tout. Des thèmes comme celui de Herbert Wexley (Chris Jackson) et le fait qu'il ait perdu son sang-froid sont incroyablement importants. « And Just Like That... » avait déjà clairement indiqué avant le début de la série que les choses d'aujourd'hui seraient également intégrées. On a vraiment rendu le cas de Lisa passionnant, ce n'était pas un burnout qui est malheureusement de plus en plus le cas de nos jours, mais finalement c'était différent. Cela semblait certes terminé dans l'épisode final, mais on ne verra pas d'inconvénient à ce que le processus d'assimilation soit à nouveau mis en lumière dans la troisième saison car c'est ce qui a été fait pour Carrie et la mort de Big (Chris Noth). Même si vous n'avez jamais été fan de Carrie, son évolution est intéressante et le fait qu'on l'ait réintroduite dans la vie et dans la vie amoureuse de manière vraiment lente et avec des pas en arrière ne manque pas de sel. On a également apprécié la manière dont on a pratiquement entremêlé la vie amoureuse de Seema Patel (Sarita Choudhury) et celle d'Anthony Marantino (Mario Cantone) avec la sienne.