![]() Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 14 Février 2025 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario : Nicolas Juncker Dans Dragon Dragon, nous apprenons à connaître de mieux en mieux le protagoniste de cette série. C'est un dragonnet de l'armée française qui se montre opportuniste en toute chose. Après avoir conquis et pillé une partie du nord de la France, c'est au tour des Belges. Danton demande à Dragon Dragon de repousser tous les trésors artistiques importants de la Belgique. Dragon Dragon doit travailler avec Anselme, son adjudant, et ils y parviennent très bien. Le sale talent de Dragon Dragon - il est incroyablement excité et s'empare de toute cavité corporelle qui s'offre à lui - rend le voyage de pillage encore plus notoire. S'il est pris, il peut choisir le régiment dans lequel il veut se cacher. Il choisit alors l'armée qui se trouve en Italie et qui est commandée par le général Napoléon Bonaparte. Cela lui semble sûr. Il se rend donc en Italie où les batailles se succèdent contre les Italiens et les Autrichiens. Une fois de plus, Dragon Dragon tente d'échapper au danger. Il se fraye un chemin et parvient à devenir le garde personnel de Joséphine Bonaparte. Après qu'elle l'a relevé de ses fonctions, il tente de déserter, mais n'y parvient pas. L'histoire se termine 34 ans plus tard, alors que le vieux dragon a publié ses mémoires. Tout danger semble désormais écarté de sa vie, mais il s'agit là d'une erreur de calcul. Le scénariste Nicolas Juncker (Seules à Berlin) adopte ici intelligemment l'approche de Lucky Luke et des Tuniques Bleues. Il part lui aussi d'une gravure historique existante et tisse ensuite une histoire fictive autour d'elle. Mais Juncker va plus loin. Avec Dragon Dragon, tout est dans l'ordre des choses. Et c'est un bonheur. Cet officier français n'est pas un héros. Ni même un anti-héros. C'est le héros imparfait par excellence. Enfin, héros... C'est un bouffon, un opportuniste impitoyable, un fraudeur né et, surtout, une bête de sexe insatiable. L'un des plus grands talents de Flandre, Simon Spruyt (Le Tambour de la Moskova, Bouvaert Élégie pour un âne et autres), est à la plume. Les mémoires de Dragon Dragon est plus accessible que son œuvre solo, mais ne perd rien de sa tension. Le plaisir jaillit des pages. VERDICT-La mission de cette série est sans aucun doute de se moquer de l'histoire officielle. Cela réussit parfaitement, l'histoire de Dragon Dragon ayant déjà suffisamment d'ingrédients de base pour retenir l'attention et entretenir le rire. L'excellent dessin de Spruyt est déjà en place, mais le scénariste y ajoute une dimension vicieuse. Cette conclusion de la série, en tant que satire, tient la route. |