Contra se cherche

Depuis les 32 bits, la série Contra a connu plusieurs variations. Sur PSone ce fut un massacre avec un passage à la 3D absolument pas maîtrisé, c'est pourquoi Konami opta pour une vue à l'ancienne (un jeu en 2.5D dirons certains) pour son premier volet PS2, Shattered Soldier.

Pour ce Neo Contra, Konami a décidé de repartir sur d'autres bases et nous voici avec une vue de dessus, et des niveaux qui s'étalent dans différentes directions (fini le couloir fixe). Il faudra donc apprendre à maîtriser le tir et les nouvelles possibilités de gameplay, surtout qu'il n'est plus possible de sauter.

Konami a également repensé la difficulté de sa série. Un Contra facile ? Presque, il faut environ une heure pour terminer le jeu avec ce mode de difficulté, le nombre de vie et de crédits supplémentaires, étant qui plus est, important. Mais il vaut mieux commencer en Normal, sauf si vous voulez vous entraîner, car vous raterez trois niveaux additionnels !

Luxe calme et volupté

Neo Contra c'est de l'action à 100%, qui reste très old school dans la forme : Pas de sauvegarde, ni de barre d'énergie. Vous vous faîtes toucher, hop une vie en moins.

A peine la partie lancée, vous canardez à tout va. Vous avez le choix entre deux personnages (il est d'ailleurs possible de jouer à deux !) et vous devez éliminer les robots, mutants et autres joyeuses bêbêtes qui peuplent cette univers très kitsh.

En plus de l'arme principale, on décèle une arme spéciale qui permet de faire un sacré carton, ainsi que d'autres modèles. Cependant vous ne pouvez pas les employer toutes en même temps et il faudra faire un choix (trois combinaisons possibles).

Le Contra de confiance

Techniquement Neo Contra est très correct avec un univers assez baroque. Le moteur 3D tourne bien, et l'animation est assez fluide en solo, mais à deux joueurs ça rame un peu (moins en 60Hz).

Côté jouabilité, c'est très simple à maîtriser (moi voit, moi tue) et la fonction de roulade permet de s'en sortir sans accroc la plupart du temps. Par contre la bande son est sobre, trop sobre et contraste nettement avec l'avalanche d'éléments présents à l'écran.

Comme les jeux 16 bits, ici le challenge c'est de finir le jeu à 100%. Malheureusement le jeu reste très court pour le joueur occasionnel qui bouclera le jeu en seulement cinq-six heures.