Laisse moi te détester (Kiraide Isasete) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu sept tomes à ce jour aux éditions Libre. Koga Naoto est un oméga qui a été violé par ses camarades de classe alpha et est tombé enceint. En raison de cette expérience traumatisante, il en est venu à détester les alphas et s'est dit qu'il n'avait pas besoin d'un compagnon de vie ou d'un lien, mais malgré cet incident, il a insisté pour garder l'enfant et l'a élevée, et une ange nommée Shizuku est née. Elle est devenue sa force et son centre dans ce monde cruel qui traite les omégas injustement. Mais sa vie a soudainement changé lorsqu'il a rencontré un alpha nommé Tsuchiya Hazuki lors de la soirée de rencontres à laquelle il s'est forcé à assister.

Alors qu'il travaille, Naoto voit par hasard une fille faire une déclaration d'amour à son camarade de classe Iori. Mais ce dernier est un véritable playboy et a déjà plusieurs cordes à son arc. Il pense même que Naoto veut lui faire une confession, mais celui-ci le remet à sa place. Mais Iori semble désormais très attiré par Naoto et ne cesse de l'aborder, ce qui l'agace de plus en plus. Et pour couronner le tout, Hazuki doit partir en voyage d'affaires. Le quatrième tome de la série était à nouveau incroyablement mignon. L'histoire principale n'est certes pas nouvelle et ressemble beaucoup à celle du premier tome, mais elle reste très appréciabble. Les dessins étaient comme toujours magnifiques et nous avons adoré voir les enfants de Naoto et Hazuki grandir. Minato, en particulier, a grandi très vite et est extrêmement craquant, mais Shizuku remplit elle aussi parfaitement son rôle de grande sœur. En plus de l'intrigue proprement dite, Hazuki doit partir en mission et est donc séparé de sa famille pour la première fois pendant longtemps. Naoto réagit à cette circonstance comme prévu, même si son bien-aimé lui manque secrètement. Ce tome est toujours un coup de cœur et les comportements typiques du deuxième sexe ne sont pas en reste, ce qui nous a fait sourire plus d'une fois. Il s'agit toujours de se détendre et de profiter de l'une des œuvres de Hijiki, et on se contenterait de suivre la petite famille au quotidien, sans drame ni autre chose. Bien sur, il faudrait que Naoto ne prenne pas autant de précautions pour les autres et c'était déjà mieux dans la deuxième partie. Mais c'est le seul souhait qui nous a envahi pendant la lecture, car Hazuki est heureusement très prudent et toujours attentif à son partenaire.