Spécialiste des denrées vidéoludiques indépendantes de qualité, Devolver Digital tend aujourd’hui la main aux créateurs venus d’Iran, d’Irak, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen. Touchés par le récent décret anti-immigration, les développeurs de ces pays ne pourront se rendre sur le territoire américain pour la Game Developer Conference, qui se tient à San Francisco à la fin du mois : Devolver a donc décidé de permettre à certains de ces studios d’exposer leurs créations, malgré tout.

Des PC et, au besoin, des sets HTC Vive seront installés pour exposer les jeux des développeurs concernés. Renommé « Devolver Underground » pour l’occasion, le « Galvanize » se situe au sous-sol du 44 Tehama Street, San Francisco, CA 94105, à deux pas du Moscone Center et de la GDC. Le lieu est ouvert à la presse et aux participants de la GDC du lundi 27 février au mercredi 1^er mars, de 10 heures à 17 heures.

Les créateurs intéressés sont invités à proposer leurs jeux à l’adresse fork@devolverdigital.com, en précisant les informations suivantes :

• Nom du Studio / Développeur
• Courte description du jeu
• Pays d’origine
• Lien vers une vidéo du jeu, si possible

« Ce que je préfère dans les jeux vidéo, c’est leur nature intrinsèquement universelle, leur faculté à transcender les frontières et les différences culturelles, de manière encore plus efficace que les autres formes d’art. Travailler avec des gens venus du monde entier et issus de milieux et de contextes radicalement différents est l’une des raisons du succès de Devolver, et de notre épanouissement personnel dans ce métier » indique Mike Wilson, cofondateur de Devolver Digital. « Nous sommes heureux d’aider, d’une certaine façon, à la création d’un pont pour les développeurs talentueux qui ne pourront malheureusement pas se rendre à la GDC cette année. »

Les inscriptions et autres demandes d’informations doivent être envoyées le PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE. Compte tenu de la limitation de l’espace, la priorité sera donnée aux développeurs qui avaient déjà prévu de faire le déplacement, et qui ont dû annuler en raison du récent décret anti-immigration