Omniscient Reader's Viewpoint est une série webtoon toujours en cours de parution et qui a connu dix tomes à ce jour en Corée du Sud aux éditions Naver, il s'agit de l'adaptation d'un light novel. Employé de bureau, Dokja Kim a pour seule joie de vivre qu'un roman en ligne si obscur qu'il en est le seul lecteur. Un jour, l'histoire prend fin... et le monde aussi. Des gens du monde entier se retrouvent soudain massacrés par d'horribles monstres ou montés les uns contre les autres dans des scénarios sadiques tout droit sortis du roman. Cependant, seul Dokja sait que ce n'est que le premier chapitre de ce qui va suivre. Sachant que des rebondissements dévastateurs se profilent à l'horizon, il ne peut plus se permettre de rester assis en tant que lecteur : il est temps pour Dokja d'agir et d'écrire son propre destin !

Vous cherchez le prochain Solo Leveling? Omniscient Reader's Viewpoint pourrait bien être son successeur. L'histoire d'un lecteur de light novel qui (comme le reste du Japon, apparemment) est soudainement plongé dans le monde violent de sa série de web novel préférée est rapide, violente et pleine d'entrain - en particulier dans les illustrations, qui sont dynamiques et vivantes. En fait, ce volume comporte même une recommandation de Dubu, l'artiste aujourd'hui décédé du manhwa Solo Leveling, dont le travail est manifestement influencé par celui-ci. Et la comparaison ne s'arrête pas là : Dokja, le protagoniste de Omniscient Reader's Viewpoint, est comparable au Jinwoo de Solo Leveling; tous deux sont orientés vers les résultats, aidant les autres comme une conséquence seulement, alors qu'ils poursuivent d'autres objectifs égocentriques. Dans le deuxième volume de cette œuvre, cela signifie affronter le "héros" du light novel, qui est bien plus fort que Dokja lui-même (et plus méchant aussi), être impliqué dans un événement "Jonah", et plus tard trouver un moyen de survivre dans un jeu qui est plus psychologique que physique. Comme je l'ai mentionné, l'histoire se déroule rapidement, ce qui est largement positif. Elle maintient l'attention du lecteur tandis que Dojka passe d'un défi à l'autre, avec des touches d'humour sous forme de commentaires des constellations qui tentent d'empêcher la série d'être trop sérieuse. On admet cependant que nous avons généralement du mal avec les séries où le personnage principal se concentre sur la fin plutôt que sur les moyens, et il s'avère aussi un peu fallacieux que le Dokja, qui n'a pas de chance, ait changé si complètement et si rapidement (même si de petits apartés faisant référence à son passé tentent d'atténuer tout cela). Malgré tout, nous sommes captivés. Ces problèmes pourraient rendre la série plus difficile à avaler par la suite, mais pour l'instant, nous sommes à fond dedans - l'expérience de tout cela fait qu'il est presque impossible de ne pas l'être.