City Hunter Rebirth tome 4 Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 07 Novembre 2019 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077.5/10 Scénario et dessin : Sokura Nishiki City Hunter Rebirth (Kyo kara City Hunter) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu quatre tomes à ce jour aux éditions Tokuma Shoten. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un spin off de la célèbre série City Hunter, popularisée en France dans les années 1990 sous le nom "Nicky Larson", animé alors diffusée dans le Club Dorothée. Saori est une célibataire de quarante ans, obsédée par le manga City Hunter. Elle connaît les événements de chaque tome par cœur, et elle rêve secrètement de vivre des aventures aux côtés de Ryo Saeba. Un jour, la jeune quadragénaire est accidentellement poussée par un passant dans le métro et se retrouve renversée par un train. La séquence ne doit pas être jolie à voir, et pourtant Kaori reprend rapidement connaissance ... dans le passé. Nous sommes dans les années 1980, Saori a retrouvé l'apparence qu'elle avait à 16 ans, sauf que quelque chose ne va pas. La police est incapable de trouver son identité et l'adresse qu'elle a indiqué n'existe pas, comme si elle n'avait tout simplement pas sa place dans cet univers. L'adolescente décide de laisser un mot sur la panneau XYZ de la gare de Shinjuku et se retrouve devant Kaori, la partenaire de Ryo Saeba. Aurait-elle basculé au sein de son manga préféré ? Il semblerait bien que oui. Ce retour de City Hunter a été lancé au Japon en 2017, validé par Tsukasa Hoko en personne. Propulsé dans l'univers qui l'a toujours fait rêver, Saori a décidé de s'incruster chez Ryo et de découvrir tous les personnages de la série. Bien évidemment, elle sait tout ce qui va se passer à l'avance, ce qui l'obligera à mentir à plusieurs reprises afin de ne pas trop modifier le script d'origine du manga. L'adolescente change d'ailleurs de prénom en Saori pour éviter la confusion avec l'autre Kaori ... Dans ce tome quatre, Saori ne sait plus à quel saint se vouer. Depuis l'émergence d'une autre femme, en l'occurrence Yurika qui vient elle aussi du monde réelle, la trame historique de City Hunter apparaît bouleversée. Yurika est devenue une écolière, désormais nommée Maki, et ses affaires ont tendance à disparaître mystérieusement. Son camarade de classe Takehiko décide de mener l'enquête et découvre que des dizaines de maillots de bain et de tenues de gym ont en réalité disparues. Mais à vouloir être trop curieux, Takehiko se retrouve dans de beaux draps, il tombe face à son professeur M. Goda qui l'accuse de commettre les larcins ! Le professeur veut en effet faire chanter Takehiko : Il doit piéger Ryo et Umibozu. Et cette affaire est totalement inédite puisqu'elle n'apparaît pas dans le manga d'origine. Une situation qui pousse Saori (puis Maki) à se demander si leur présence ne modifiait pas le monde de City Hunter. La quadragénaire suppose qu'elle devrait se montrer plus discrète, mais il semble qu'il soit déjà trop tard. En effet, Saori se retrouve la cible à abattre d'un tueur à gages venu des États-Unis, J.J. Un méchant assez original dont le passé rappellera à Ryo ses propres démons. L'auteur Sokora Nishiki est inconnu en France mais son travail graphique reprend un style très près de Hojo, en un peu moins précis néanmoins (surtout du côté des visages). Cependant, c'est un vrai plaisir de replonger dans cet univers qui respire pleinement les années 1980. VERDICT-City Hunter Rebirth propose de revisiter la série mère en intégrant un personnage extérieur témoin des séquences emblématiques des aventures de Ryo. Il y avait finalement assez peu de différences par rapport à l'original, Kaori ne voulant (ou ne pouvant) pas modifier la ligne temporelle originelle. Cependant, dans ce quatrième tome, les choses changent et nous découvrons enfin de nouvelles affaires croustillantes, tout en conservant l'esprit de la série d'antan. |