Oshi no Ko est une série qui a connu seize tomes au Japon aux éditions Shueisha. L'histoire commence avec une belle fille, son sourire parfaitement faux et les gens qui l'aiment égoïstement pour cela. Que se passe-t-il dans les coulisses de l'industrie scintillante du showbiz ? Jusqu'où iriez-vous pour le bien de votre idole bien-aimée ? Que feriez-vous si vous découvriez que la réincarnation est réelle ? La vedette du spectacle est Aquamarine Hoshino et la scène n'est qu'une façade. Parviendra-t-il à atteindre le point culminant avant que le monde du glamour ne l'avale tout entier ?

Aujourd'hui, nous disons adieu à l'une de nos séries manga préférées, la fantastique œuvre d'Aka Akasaka et Mengo Yokoyari : Oshi no Ko. Cette série a suscité de nombreuses discussions quant à sa fin. Ce volume regroupe les chapitres 151 à 165, ainsi que deux chapitres bonus. Nous voici enfin arrivés au terme de cette histoire et à la vengeance qu'Aqua avait ourdie. Mais qui doit-elle vraiment venger ? Celui qui a poignardé Ai ? Celui qui a répandu de fausses rumeurs ? Celui qui a menacé sa sœur à cause de sa popularité grandissante ? Ou celui qui a rôdé dans l'ombre tout ce temps ? Ruby est très claire à ce sujet : sa vengeance consiste à faire preuve de clémence et à passer à autre chose. Mais Aqua n'est pas si sûre de cette décision, et tout s'éclaire lorsque les raisons des quinze années de mensonges dans lesquelles les deux sœurs ont vécu, et qui ont fait d'elles ce qu'elles sont, sont enfin révélées. L'obscurité d'Aqua, née d'un désir de vengeance, puis de réponses, et enfin de protection de sa sœur, laissera derrière elle un océan de larmes et de tristesse, mais s'il y a une chose dont elle est sûre, c'est que personne d'autre ne pourra jamais ternir la lumière d'une étoile aussi brillante, comme l'a fait Ai, ou comme le fera sa sœur Ruby. Cette œuvre marquante, qui dépeint les lumières et les ombres de l'industrie du divertissement, atteint son chapitre final, fermant certaines portes et laissant des questions en suspens, même si d'autres resteront toujours à la discrétion des spectateurs. Oui, cela paraît incroyable, mais nous voici face à ce poignant dernier tome, à la profonde satisfaction de découvrir le responsable de tout ce drame et de toute cette souffrance, et à l'apogée finale, un déferlement de surprises qui nous laisse le cœur léger mais hélas tourmenté. Une œuvre magistrale qui, sans apporter toutes les réponses, donne assurément celles qui comptent. Cependant, cette fin n'a pas suffi à de nombreux lecteurs qui, insatisfaits du dénouement, se sont exprimés sur les réseaux sociaux pour critiquer l'œuvre et ses auteurs. C'est dommage, car la maturité des personnages transparaît dans leurs derniers instants, et cela ne sera pas toujours du goût de tous. Pour finir en beauté, Mengo Yokoyari nous offre un dessin spectaculaire et véritablement époustouflant, qui élève ce dernier volume au rang de chef-d'œuvre du genre Idol. On y trouve également un « Chapitre final » relatant le destin de tous les personnages, ainsi qu'une curieuse histoire bonus mettant en scène Mem qui, malgré un dessin sommaire, clôt ce dernier volume sur une note positive.