La série Batman Dark Knight accueille un nouveau cycle, toujours scénarisé par Frank Miller (assisté par Brian Azzarello) et dessiné principalement par Andy Kubert (encrage de Klaus Janson). Pour rappel, Dark Knight évolue dans un univers où les super vilains ont gagné la partie. Trois ans après la mort de Lex Luthor, Batman a pris sa retraite, Super Man est enfermé dans sa fortresse de solitude, Wonder Woman vit avec son fils Johnatan sur une île, quant à Flash, il a été emprisonné pour produire de l'électricité. Dans les précédentes parties, le vieillissant Batman a su se révolter contre un monde encore plus corrompu qu'auparavant. Dans un Gotham City plus dystopique que jamais, une nouvelle menace venue de Krypton est sur le point d'émerger : Le réveil de Kandor (une ville rétrécie et habitée par les Kryptoniens dans une bouteille). Pour ne rien arranger, la commissaire Elen Yindel reçoit un appel annonçant l'arrestation imminente de Batman. Après avoir montré une certaine résistance, le chevalier noir est finalement appréhendé, et qu'elle n'est pas la surprise de Yindel quand elle retire son masque. Oui Batman est une femme, et apparemment le véritable homme chauve-souris (et Bruce Wayne de facto) est mort !

Ce premier tome de Batman Dark Knight III comporte deux numéros et les deux mini-comics qui les accompagnent dans les fascicules américains (la première met en scène le Dr Ray Palmer, la deuxième Wonder Woman). Cette partie pose les bases d'une histoire que l'on prévoit dense, et de nombreuses révélations attendent les lecteurs (notamment sur Batman). Bien évidemment, le degré de violence demeure assez notable, Frank Miller oblige, davantage que dans les arcs récents de la saga Batman ou même les films d'animation. Les dessins sont quant à eux toujours aussi soignés.