Constantinople, 532. Le royaume byzantin, sous le règne de Justinien et de son épouse l'impératrice Théodora, connaît une période très agitée. En effet, deux factions s'affrontent en permanence, les Bleus et les Verts. À l'origine, ils s'agissaient pourtant de simples clans de supporters s'opposant l'un à l'autre lors des courses de chars, mais désormais nous avons affaire à un bi-partisme dans toute la société. Tout le monde est pourtant d'accord sur un point, la détestation de la cruelle impératrice Théodora. Maxence, chef des services secrets du palais, va justement devoir mener l'enquête sur la disparition de Théodora lors d'un voyage diplomatique à l'étranger. Une affaire qui le touche personnellement, car la jeune femme, fille d'un dresseur de fauves, est un ancien flirt et aussi sa belle-sœur  ...

Alors que les Vandales se sont emparés de Carthage et menacent tout l'Empire, Théodora a fait le choix d'envoyer le général Bélisaire au front, et a commencé une tournée dans les provinces pour rallier le peuple à sa cause. Mais l'enlèvement de Théodora est un coup monté par celle-ci. Dans quel but ? Signé Romain Sardou, Maxence nous conte un épisode historique méconnu de l'empire byzantin. Le scénario est assez complexe et s'avère même parfois un peu poussif. Théodora est la véritable héroïne de deuxième tome, Maxence n'est pas loin de jouer les amoureux transis, et on peut supposer que cet amour impossible pourrait aller plus loin. Le dessin de Carlos Rafael Duarte affiche un trait efficace et direct. A noter qu'à l'occasion de la sortie de ce tome 2, l'éditeur relance le premier opus à 7,99€.