Banlieue 13, deux ans plus tard. Le gouvernement a changé, pas le reste... Le mur d'isolement - toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus loin - s'est étendu autour des cités ghettos et les gangs qui y prolifèrent ont encore accru leur influence. Le trafic se répartit désormais entre cinq quartiers ethniques, chacun dirigé par un redoutable chef de gang.Plus que jamais déterminés à « régler le problème », les services secrets mettent volontairement le feu aux poudres. Damien, flic expert en arts martiaux, et Leïto, capable de se faufiler dans les moindres recoins de la banlieue, font à nouveau équipe. Leur objectif : sauver la cité du chaos. Damien achève une mission d'infiltration lorsqu'il se retrouve lui-même sous les verrous. Que lui reprochent ses collègues de la DISS, corps de police d'élite secret ? La réponse se trouve dans la fameuse Banlieue 13, toujours enfermée par un mur d'isolement. Cinq gangs de différentes ethnies y font la loi, mais plus pour longtemps, car la DISS a décidé de réduire en cendres ce quartier malfamé. Mais autre chose se cache derrière ce plan et Damien décide de mener sa propre enquête, quitte à remonter jusqu'au président de la République. Et à condition de pouvoir sortir de la prison la plus sécurisée du pays.

Produit par Luc Besson en 2004, Banlieue 13 avait obtenu un succès populaire qui avait même gagné le public américain. Rien d'étonnant, donc,  de retrouver les deux invincibles cascadeurs Cyril Raffaelli et David Belle qui, cette fois, s'en prennent à des ripous dont le chef est joué par Daniel Duval. C'est pourtant l'inattendu Philippe Torreton qui tient le pompon en pensionnaire de l'Élysée complètement perdu au milieu de ce balai de prouesses à faire pâlir de jalousie James Bond, le Transporteur, le chauffeur des Taxis et les héros de Tigre et Dragon réunis. Du cinéclip sans queue ni tête, spectaculaire et parfois assez drôle.