Ninja Slayer est un manga adapté d'un roman éponyme qui s'est conclu en quatorze tomes au Japon aux éditions Kadokawa Shoten (deux spin off ont suivi depuis). Dans la ville futuriste de Neo Saitama, les ninjas et les gangsters font la loi. Il y a bien longtemps, à l'âge d'or des guerriers de l'ombre, une forme interdite de hara-kiri consistait à stocker l'esprit des ninjas au temple Kinkahu, en vue d'une résurrection future. Cette opération a bien sur été passé sous silence pendant des années, et au temps présent, plus personne ne s'en souvient. A l'heure de la cybernétique, les âmes des ninjas défunts ont finalement été sorties de leur sommeil dans Neo Saitama. Kenji Fujikido est un employé du bureau dont la femme et l'enfant ont été tués lors d'un affrontement entre ninjas. Alors qu'il lutte pour sa propre survie, Fujikido est possédé par une âme de ninja inconnu. Il devient alors le Ninja Slayer, le pourchasseur de ninjas, destiné à éliminer tous les ninjas passés du côté obscur, tout en exécutant sa propre vengeance personnelle ...

Ce volume comporte deux nouvelles histoires. "Stranger Stranger Than Fiction" débute avec Wired, une nouvelle victime de Ninja Slayer en bien mauvaise posture, puisqu'il s'apprête à être littéralement écrasé par un presse pour pâte de sushis ! Le héros ne fait pas de quartier contre les ninjas et s'il constate la puissance de Tencount, il n'entend pas dévier de sa mission. Alors que Nancy et Ninja Slayer mettent la touche finale à un plan visant à éliminer définitivement Laomoto, Nancy est compromise par un groupe de ninjas imprévus. Avant sa grande mission, Fujikido s'occupe également d'un problème la violence domestique. L'intrigue "Neo-Saitama in Flames" commence quand à elle avec Fujikido prenant un repos bien mérité à la maison, avec Agata qui s'occupe de lui. Laomoto tient une conférence de presse et fait une déclaration choquante. Ninja Slayer rencontre un vieux rival en prenant d'assaut le pilier Tokorozawa. Il faut rappeler que les mangas Ninja Slayer ne respectent pas l'ordre chronologique des romans, et c'est plutôt l'ordre de popularité de ces derniers qui conditionnent les adaptations de Yûki Yogo, connu en France pour Akumetsu (Taifu Comics). On ne s'étonnera pas que le manga ne fasse pas dans la dentelle, et que les victimes civiles vont s'y accumuler. L'aspect graphique est toujours aussi soigné, et les affrontements font preuves d'une rare nervosité.