Fidèle à la licence

Le troisième opus de Fast and Furious nous entrainait au Japon où Sean Boswell (Lucas Black), un outsider des courses de rues recherché par la Police, était parti en exil chez son Oncle, afin d'échapper à la prison. Les courses ne sont pourtant pas terminées pour lui, car Tokyo est la patrie du drift racing et le  monde underground de la nuit n'est jamais très loin. Ce volet PSP suit donc plus ou moins vaguement le synopsis du film et nous entraine dans le monde clandestin des courses de drift.

Développé par Eutechnyx, le jeu rappelle la série Tokyo Highway Battle de Genki, soient des courses sur le périphérique Nippon, des gangs à défier et évidemment une voiture à tuner. Rien de surprenant donc de ne trouver que des voitures Japonaises dans le jeu, mais sous licence officielle.

Parmi les modes de jeux présents, on retrouve une sorte de mode Carrière, qui vous impose un résultat minimum afin de continuer l'aventure soit en course simple, soit dans des concours de drifts. D'autres épreuves sont également de la partie comme une où il faudra slalomer entre des obstacles, ou réaliser un temps scratch sur la piste. En marge, un mode multijoueur a été intégré. Il comprend des Courses classiques et la poursuite, où vous devez larguer votre concurrent, le tout jusqu'à quatre en réseau sans fil.

Une réalisation mi figue mi raisin.

Même si le jeu tend vers l'Arcade, l'IA est au contraire bien vicieuse. Une erreur de trajectoire et hop vous voici nettement distancé par l'adversaire (car seules deux voitures sont en piste). C'est assez étrange surtout que tout est très scripté. Jamais il n'ira quitter sa trajectoire, donc à vous d'opter pour une conduite sportive et de prendre les virages à la limite, ce qui rapportera par ailleurs des points comme dans un MSR. De ce dernier, il hérite des environnements déserts, avec peu de vie autour des circuits pourtant situés en ville, sans compter que les accrochages manquent de punch.

Techniquement parlant, The Fast and Furious propose des environnements assez corrects, mais très en déça de ce qui se fait actuellement, le jeu étant tout de même sorti fin 2006 aux Etats-Unis. On pourra surtout titiller sur la modélisation moyenne des voitures et le poids des voitures exagéré. Si l'impression de vitesse est bien présente, les voitures ont quand même une direction bien sensible, chose étrange pour un jeu à l'orientation arcade. Notons également des collisions un peu trop sages, même si on ne demandait pas quelque chose à la Burnout non plus.

Les musiques du jeu s'en sortent honorablement et les bruitages s'avèrent corrects. Signalons par ailleurs que le jeu est intégralement en Anglais, ce qui heureusement ne pose pas vraiment de difficulté dans un jeu de course. Le jeu demeure de plus un brin court, avec un système de progression parfois bancal.